En tant que député et rapporteur de la commission des finances, j’ai bien pris le temps d’écouter à la fois les enseignants, les syndicats et Madame la Rectrice.
C’est bien donc au niveau national que je demanderai au gouvernement, avec mes collègues, de revoir sa copie. La baisse des effectifs ne peut être systématiquement corrélée à un nombre de fermeture de classe. La relative baisse démographique doit permettre au contraire de rééquilibrer l’offre d’éducation sur des territoires qui rencontrent de nombreux problèmes.
Par ailleurs, les lycées ne peuvent pas être sacrifiés et ne peuvent fonctionner avec des effectifs pléthoriques. Je rappelle aussi le taux d’échec en première année d’etude supérieure qui dépasse les 50 % en Guadeloupe.
Le niveau d’éducation de notre jeunesse dépendra aussi du développement de nos territoires ultra marins.
Je vais donc demander une révision de la répartition des fermetures de classe au niveau national et proposer de travailler aussi un moratoire sur la suppression des postes dans l’académie, avec une évaluation sur les taux de réussite dans le supérieur par exemple.
Cependant je réaffirme mon soutien total aux revendications portées par les enseignants et les parents qui mettent en avant l’intérêt des élèves.
Votre député
Christian BAPTISTE